mercredi 10 mars 2010

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Un titre. Et celui-ci j'aurais du mal à l'expliquer. En réalité, je ne le souhaite pas car ce serait révéler ce que dit le blanc entre les deux crochets.
Or, ce titre-là, je compte lui donner forme (vie ?) un jour ou l'autre. Un texte court et dense, c'est comme ça que je le vois en tout cas.
Alors n'en parlons plus pour le moment et regardons-le plutôt d'un point de vue purement fonctionnel : qu'est-ce qu'un titre "réduit" à un (quelques) signe(s) de ponctuation ?
il y a d'abord dans mon esprit l'inénarrable , ; : ! ? !?! ( ) [ ]. de Jean Queval (fascicule n°24 de La Bibliothèque Oulipienne)*.
Mais si je regarde du côté de ma propre bibliographie je perçois une légère tendance à la ponctualisation :
Who are you (3:54) ou a,o,é,on dans Discographie ; N/S ; Comment(s) pour les livres publiés ou (mine) dans les projets envisagés et bien sûr le Re- qui nous intéresse car que deviendrait Re- si on l'écrivait Re ?
La ponctuation nous "parle". Je veux dire : indépendamment de la syntaxe grammaticale. Les signes de ponctuation ont un poids dans la langue.
Je relis la phrase précédente et me dis que je suis en train de faire le malin. Car que veux-je dire exactement ? À vrai dire, la question reste très confuse dans ma petite tête et je suis sûr que n'importe quel lecteur possédant des notions de morphologie linguistique m'expliquerait que le sujet a été étudié de nombreuses fois et que je devrais me documenter un peu. Ce à quoi je répondrais : "j'ai pas le temps !" Et ça suffit pour ce soir.
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* Dont mon [ ] serait presque un avion, si n'était l'espace différent entre les deux crochets.

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