Il y avait cette vieille photo de famille chez mon ami Mathieu Blanc. Et elle était signée A. Boyer, photographe. J'ai vu là un titre potentiel. De quoi ? Je ne sais pas. Et je crois que je n'ai jamais cherché à le savoir.
En creusant, je pourrais dire que le calembour (A. Boyer > 'aboyer', voire 'aboyez', ha ha !) y est sans doute pour quelque chose, évidemment. Mais c'est surtout parce qu'il est accolé* à la qualité "photographe".
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Avec le recul, plutôt qu'un titre, cela pourrait faire un bon pseudonyme, et inhabituel : nom photographe ; prénom A. Boyer,.* Je pense à un ami écrivain qui vient tout récemment de publier un très bon recueil de nouvelles érotiques sous le pseudonyme de Profane Lulu.***
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Mais quel type de livres pourrait bien écrire cet A. Boyer, photographe ? De la poésie encore, sans doute. Mais qui serait résolument tournée vers le monde extérieur, alors que Frédéric Forte a une fâcheuse tendance, je trouve, à écrire des poèmes qui (au choix) ne parlent que de lui, ne parlent que d'eux-même, ne parlent de rien !**** Je suis peut-être un petit peu dur avec moi, là. Mais bon, je ne vais tout de même pas m'envoyer des fleurs .
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Si un jour, donc, vous tombez sur un livre signé A. Boyer, photographe, vous saurez à quoi vous en tenir.
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* En marquant bien les deux c, comme dans Coca-Cola.
** En n'omettant pas la virgule !
*** Le livre a pour titre Manières douces et est publié aux éditions dialogues. Mais, aïe, je pense que je n'aurais jamais dû écrire "nouvelles érotiques" sur ce blog, ça va fausser mes statistiques…
**** Si ce n'est pas de l'auto-critique ça !… à ne reproduire qu'avec modération, svp.
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