Lors de notre rencontre, j'ai oublié de demander à Éric Suchère pourquoi – ou plutôt comment – il avait titré son dernier livre Nulle part quelque.
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C'est idiot, non ? pour quelqu'un qui s'intéresse tout particuliè-rement à ce genre de choses.
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Le livre sans doute a dû me souffler la réponse mais je ne l'ai pas entendue, soufflé (moi-même) que j'étais par la virtuosité dont Éric fait preuve dans ce que je qualifierai d'art de la description. Un art qui court dans tous ses livres et qui dans celui-ci, hanté par le cinématographe, parvient à nous faire voir le noir et blanc sans en piper mot, nous faire saisir le rythme des séquences, les mouvements de caméra, le montage d'un film tenu secret… Tout cela sans artifices, usant uniquement – et de façon unique – d'une langue qui, chose rare, parvient vraiment à dire ce que l'œil voit.
Frédéric Forte
pourquoi pas cette piste en miroir?
RépondreSupprimer"nulle part quelque" pour la page impaire
"quelque part nulle" pour la fausse page
que dit Eric Suchère?
Merci dn !
RépondreSupprimerConcernant votre suggestion, il me semble que Re- ne doit pas s'appuyer sur un seul autre livre, aussi excellent soit-il. Mais peut-être vous ai-je mal compris...
En tout cas je retiens cette idée de "miroir", très intéressante vraiment.
je ne parlais pas de RE, mais d'une piste sur le "pourquoi-comment" du titre d'Eric Suchère;
RépondreSupprimer"nulle part"
"quelque part"
"nulle part quelque"
le miroir est là
Suis-je bête...
RépondreSupprimermais non, mais non...
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