jeudi 1 octobre 2009

Plafond / hors-sujet

Si je n'écris pas chaque jour dans le blog, que va-t-il se passer ? Va-t-il s'autodétruire ? Ou pire (mieux ?), vais-je m'autodétruire ?
Parce qu'il y a des jours où ça ne vient pas. Ce n'est bien sûr pas une question d'inspiration mais d'énergie ; n'est pas Jacques Jouet qui veut (qui en ce moment écrit un épisode par jour, sans faute, de sa République de Mek-Ouyes).
Il y aurait pourtant beaucoup à dire : poursuivre mon "programme" de rétrospective des titres, parler de la rencontre d'hier soir avec Catherine Flohic et Éric Suchère, ruminer sur belles et fausses pages, etc. Mais non. Il est 23h10 et je regarde le plafond,
, même pas à la recherche d'une craquelure mnémotechnique — là je fais référence à un passage de La dissolution de Jacques Roubaud (Nous, 2008).
Un signe évident de cette flemme est que je ne prends pas la peine de "lier" les quelques sujets évoqués ci-dessus avec les pages correspondantes du blog… Je touche le plafond, je vous dis.
Alors pourquoi remplir le blog malgré tout ? Exercice du vide ? Attrait du "bavardage" dont parle Sébastien Smirou ? Peur de devenir "invisible" ? Oui, oui, oui, sans doute un peu (beaucoup) de tout ça.
Mais c'est aussi que je pars en week-end, ne posterai sans doute rien de neuf avant lundi soir – quelle affaire ! – et découvre naïvement ce que tous les bloggeurs savent déjà : le blog, tout comme la nature, a horreur du vide.
Frédéric Forte

2 commentaires:

  1. Re-lirons les autres rubriques jusqu'à lundi soir en regardant le plafond... Bon week-end !

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  2. L’horreur du vide, mais aussi le besoin de l’équilibre rhétorique que nous est fourni, parfois par le silence.
    Très beau blog.

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