Après avoir posté mon message avant-hier, j'ai passé un bonne partie de l'après-midi à essayer d'écrire un premier faux texte. Je suis bien arrivé à quelque chose (cf. ci-dessous) mais ce matin très tôt en me réveillant (il est 5h40, ici, dans le Michigan) j'en suis également arrivé à la conclusion que ce n'était pas ça… i.e. je ne peux pas "écrire" les faux textes dans le temps de leur composition. Ce qui signifie que je dois travailler avec du matériau déjà écrit. Enfin, je crois… On n'est jamais sûr de rien.
en attendant que je trouve une solution satisfaisante, je vous livre, donc, le résultat de ma fausse piste.
Deux raisons à cela : 1°) le texte existe et 2°) une fois inséré dans le blog, il a des chances de se retrouver dans le livre, partiellement, plus tard (si la nouvelle piste que j'envisage est la bonne…)
2. que des balbutiements. Quelque chose est plus vrai dans les contradictions. / Ceci est une histoire : « un petit garçon lance des cailloux dans n’importe quel ordre. L’ordre n’est pas important. Il lance, il lance, il lance. Un mouvement rétrospectif : il se souvient qu’il lance donc il lance. Puis il regarde où les cailloux lancés sont tombés. […] et que leurs positions respectives dans le temps et l’espace ne coïncident pas forcément / d’être une fausse page, même un faux texte ne peut pas le savoir. / (cf. la forme dite des 99 notes préparatoires) / Si ce livre Re- se souvient du début de lui-même, / Dans une forme de désordre, il y a de la place pour beaucoup de choses qui n’y ont pas leur place. / Mais tout est faux, / et quand la tête se repose un instant / Vous voyez ce que je veux dire ? / ce qui s’est passé cette semaine-là était ou n’était pas, dans un même temps, ce qu’il en reste / Plus compacté mais sans jamais arrivér à égaler le paysage observable de l’autre côté de l’autoroute : la traverser = danger de mort / abîme de l’entre-deux pages / où essayer de tenir un discours plus structuré, à même de résumer / tout se régulait avec le temps. Le texte se comprenait plus aisément (malgré l’ambiguïté du verbe pronominal). Cette première halte n’annonçait rien, ou quasiment, de la suite du parcours, qui serait vraiment, oui, vraiment, n’ayez aucun doute là-dessus, beaucoup plus accessible au lecteur, de tout repos, soyez-en assurés. / idées, abandonnées aussitôt qu’envisagées / « Quelqu’un a-t-il pensé à emporter sa propre lumière ? » / bla bla bla entendus comme commentaire du travail en cours mais sans que cela ne le remette en cause un seul / — Il n’y aura donc jamais de blanc ? — Non (ou peut-être que si). / Ou peut-être que si l’on tournait le livre dans l’autre sens on verrait / Respirer un bon coup / bonnes blagues mises bout à bout ça finit malgré tout par devenir sérieusement indigeste. / à ce point aura-t-il envie de tourner la page car de toute évidence ce livre n’est pas ce qu’on peut appeler
ps : la photo de ce post, contrairement à mes habitudes, ne vient pas d'être prise dans le moment d'écriture mais il y a quelques jours. Plus de batterie sur mon appareil, va falloir que je trouve une solution.
Ce qui signifie que je dois travailler avec du matériau déjà écrit/détournement/dans le texte réellement renversé, le vrai est un moment du faux//capture d'écran
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