dimanche 20 décembre 2009

Trois sortes de jour

Je ne suis pas, je ne me sens pas, "romancier". Mais malgré cela, de temps à autre, je ressens, comme tout le monde, quelques velléités romanesques...
Ce n'est pas que j'en sois très fier : des romans, il s'en écrit comme s'il en pleuvait ; alors à quoi bon ajouter à la masse ?
Qu'on se comprenne bien : j'admire l'art romanesque, et il continue à se publier dans le genre des textes merveilleux. Seulement, le caractère dominant du roman entraîne une forme de "pollution par le nombre" qui m'agace pas mal...
Dans la tonne de "mauvais romanciers", il y en a sans doute quelques-uns qui feraient de remarquables poètes, dramaturges, essayistes ou autres prosateurs, vous voyez ce que je veux dire ?
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Bref, dans ma longue liste de titres, on trouve tout de même des titres de romans potentiels ; Trois sortes de jour en est un. Il ne me viendrait d'ailleurs pas à l'idée qu'il puisse désigner autre chose qu'un roman (même non écrit).
Si j'avais un peu de temps, je vous en résumerais l'histoire* : un prince de l'Est (poldève ?) s'est enfui du palais familial. Ses parents lancent à sa poursuite 3+2+1 détectives. Les trois premiers partent vers le Nord (une certaine idée du Nord : plaines froides de campagne, champs de betterave, etc) ; on lit le récit de leurs aventures. Les deux suivants sont allés vers le Sud et déroulent un long dialogue comme ils déambulent dans une grande ville "italienne". Le dernier détective planque dans un petit village portuaire de l'Ouest, face à l'Atlantique, et épuise ses journées dans la tenue un journal.
Inutile de vous dire qu'aucun de ces détectives ne retrouvera jamais le Prince...
-Frédéric Forte
* Je sais, c'est contraire à mes habitudes mais je suis en vacances, ne l'oubliez pas.

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