J'avais acheté un magnétophone. À cassette (la cassette est un objet frappé d'obsolescence, à peu près de la forme d'un i-phone, mais plus petit cependant, et percé vers son centre de deux trous dentés et mobiles sur leurs axes qui permettent, pour peu qu'on les place dans l'appareil adéquat – i.e. un magnétophone –, l'entraînement d'une bande magnétique de quelques millimètres de large seulement mais de plusieurs dizaines de mètres de long, le rouleau initialement formé autour du trou de gauche se reconstituant progressivement autour de celui de droite après passage sur la tête de lecture de l'appareil, à même de "lire" les informations sonores déposées sur la bande ou d'en fixer de nouvelles si l'on a pris soin d'appuyer, conjointement à la touche "PLAY", sur la touche "REC" de l'appareil – on parle de "cassettesré-enregistrables"). Bien.
J'ai cherché en vain dans mes affaires, pour la photographier, une de ces fameuses cassettes. Il y en a sans doute une ou deux dans la cave, stockées avec d'autres objets désuets, mais je ne vais pas descendre à la cave. Quant au magnétophone, je l'ai perdu… J'ai cependant trouvé une image de cassette grâce au très joli recueil de dessins à main levée d'objets qui tiennent dans la main, justement intitulé Dans la main, de Stéphane Mercier (hors commerce).
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C'est tout de même plus clair que ma description.
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ps : Ô magnétophone, sans doute une variante de Cinq minutes un peu partout, me semble un titre bien moins intéressant. Et très loin de l'indépassable Les après-midi d'un magnétofaune de Luc Etienne (de l'Oulipo).
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