mardi 29 décembre 2009

Fil à retordre

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Tout cela est encore assez confus dans ma tête mais je pense avoir un début de réponse au problème de la fausse page. Oh, rien de miraculeux, et un lecteur attentif de ce blog pourra trouver que c'est beaucoup d'agitation pour pas grand chose. Mais voici (cela tient en plusieurs points) :
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1 – Les faux textes n'utilisent que du texte déjà écrit, pris dans ce blog même, dans la semaine correspondant à la double page. (Rien d'extraordinaire, je vous ai dit, j'aurais pu poser ça une bonne fois pour toutes dès le début de ma réflexion.)
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2 – Jusqu'à la semaine 16, un faux texte sera constitué de 2050 signes (espaces comprises) , après quoi il passera à 2048. (Je l'avais déjà dit.)
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3 – Les modalités de composition d'un faux texte sont "évolutives". Dans celui que je viens de réaliser par exemple (voir ci-dessous), des phrases ont été librement, sur un critère thématique, prélevées dans les 99 notes préparatoires à Re- – a) la semaine 2 est pauvre en messages et b) il est intéressant que le premier faux texte de Re- donne quelques clefs au lecteur – mais avec la multiplication des messages dans les semaines suivantes, je vais être amené à concevoir différents procédés pour créer mes faux textes. Sur les conseils d'une personne qui m'est proche (et chère), je pense notamment avoir recours à une approche de type "cagien", i.e. à la manière de John Cage. Et nous verrons bien ce que cela va donner…
-Frédéric Forte

Il semblerait que areuh soit français. – Re-, c’est ainsi que je l’imagine, aura des pages paires et des pages impaires. – Un beau jour un bébé dit areuh et puis quelques temps après il ne le dit plus. – Les pages sont des avions de personnages. – Les pages paires de Re- seront en prose. – En imprimerie une page paire se dit « fausse page ». – En imprimerie une page impaire se dit « belle page ». – Une boîte vide à remplir de boîtes vides. – Tout livre mène une enquête sur les raisons de sa propre existence. – Re- n’est pas ambidextre. – Les pages paires et impaires de Re- seront en nombre égal. – Quelque chose est vide, n’est-ce pas excitant d’imaginer ce qui va le remplir ? – Les pages impaires de Re- seront en vers. – C’est un peu comme si Re- se trouvait dans une boîte percée de trous dans laquelle beaucoup d’air circule. – Sur les pages impaires de Re-, il y aura du texte. – Sur les pages paires de Re-, il y aura du texte. – Vous prenez la décision d’appeler un livre Re- et votre enfant se met à dire « areuh » : votre prochain livre s’appellera-t-il Maman ou bien la prochaine chose que votre fils dira sera-t-elle « Une histoire des moyens de transport à travers les âges » ? – Deux lignes de temps, qui vont dans le même sens mais pas à la même vitesse. – Importance de l’effet rétro. – Areuh est le premier mot, en français, de la liste des mots. – Bien sûr, on a le droit à l’erreur. – Les pages paires de Re- seront pleines (de signes). – Re- est sensé s’écrire en quarante-quatre semaines ; pour chaque semaine une page paire, une impaire (attention, j’ai écrit « pour chaque semaine » et pas « chaque semaine »). – Les pages paires et les pages impaires de Re- ne seront pas synchrones (mais tout de même de plus en plus en approchant de la fin). – Entre les deux marges intérieures, il y a comme un abîme. – Happy-end : tous les deux se retrouvent à la fin. – Proposition : une page impaire est le résultat de toutes les pages paires du livre. – Si page impaire = page paire, ce ne sera pas dû à la quantité de texte.

1 commentaire:

  1. profite-z-en bien des areuhs,
    car les enfants, ça grandit trop vite

    (tiens ce genre de banalité n'est-ce pas aussi une manière de faut texte ?)

    br

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